Le directeur de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza Thomas White a prévenu lundi 13 novembre que les « opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n’étant autorisé à entrer à Gaza », assiégée par Israël et en proie aux combats entre le Hamas et l’armée israélienne.
« Ce matin, deux de nos principaux sous-traitants pour la distribution d’eau ont cessé de travailler, ils n’ont plus de carburant, ce qui va priver 200.000 personnes d’eau potable » dans le petit territoire, où plus de la moitié des 2,4 millions d’habitants sont déplacés et dépendent désormais totalement de l’aide humanitaire pour survivre, a encore dit Thomas White sur le réseau social X.
En raison des bombardements de l’armée israélienne sur les infrastructures énergétiques de Gaza, l’hôpital al-Chifa, situé dans la partie nord de l’enclave palestinienne, « n’a plus d’eau ni d’électricité « depuis trois jours », selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les autorités palestiniennes affirment que les frappes ont même endommagé le centre hospitalier lui-même, ajoutant que « tous les hôpitaux » du nord de Gaza sont actuellement « hors service ».