Le nouveau décret migratoire signé, ce lundi 6 mars 2017, par le président américain Donald Trump reste anti-musulmans, a estimé la puissante organisation de défense des droits civiques, Aclu.
« Le seul moyen de remédier à l’interdiction d’entrée des musulmans (sur le territoire) est de ne pas ne pas avoir d’interdiction », a écrit dans un communiqué le directeur de l’Aclu chargé des droits des immigrés, Omar Jadwat. Le nouveau texte comporte les mêmes « failles fatales » que le précédent, selon l’Aclu.
Le président américain Donald Trump a signé, hier, une version modifiée de son décret controversé interdisant l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de 7 pays musulmans. L’Irak ne figure plus sur la liste, selon ce nouveau décret en raison du renforcement de leurs procédures de vérification et de leurs dispositions quant à la transmission des informations.
Rappelons que l’application du premier décret avait été suspendue le 3 février 2017 par la Cour Fédérale. A noter que le nouveau décret exempte aussi les détenteurs de visas et de « cartes vertes » de l’interdiction ciblant les ressortissant des 6 pays restant sur « la liste noire »: (Iran, Syrie, Soudan, Libye, Somalie, Yémen)
Le décret prendra effet le 16 mars, pour 90 jours, selon des documents publiés lundi par le département de la Sécurité intérieure.
AB