Il existe une île indienne située dans le Golfe du Bengale, entre la Birmanie et l’Indonésie, dont on n’a que de rares photos aériennes ou prises à distance par des embarcations.
Vue du ciel, c’est une île paradisiaque couverte de verdure et de magnifiques plages vierges mais personne n’a pu la voir de près et pour cause. Quiconque tente de s’approcher de North Sentinel est attaqué par une tribu autochtone dont on ne sait pratiquement rien.
La tribu qui peuple l’île n’est jamais entrée en contact avec notre civilisation. Ses habitants sont probablement l’une des dernières tribus de l’âge de pierre et leur culture est restée totalement isolée. Ils vivent en autarcie et sont d’une extrême hostilité envers tous ceux qui essaient d’entrer en contact avec eux. Ils seraient entre 50 et 400. Ils vivent de pêche et de cueillette.
Pêcheurs, naufragés ou même hélicoptères en mission de reconnaissance reçoivent le même accueil: des lances et des flèches.
Pour Survival International, organisation de défense des ethnies tribales, les Sentinelles sont « la société la plus vulnérable de la planète », car ils n’ont probablement aucune immunité face aux maladies les plus basiques. Même un simple rhume pourrait les décimer entièrement puisqu’ils ne sont jamais entrés en contact avec le virus.
Les Sentinelles vivent sur l’île depuis plus de 60 000 ans. Pour les protéger, le gouvernement indien a interdit que l’on s’approche de l’île à moins de 5 kilomètres.