Le jour du Nirvana est une fête bouddhiste célébrée, pour certains, le 8 février de chaque année, pour d’autres, le 15 février.
Loin de la querelle des dates, tous les bouddhistes du monde fêtent ce jour où Bouddha avait atteint le Nirvana complet, appelé parfois Parinirvana.
Le véritable sens du mot Nirvana signifie « extinction du souffle ou de l’agitation ». C’est l’état d’âme de celui qui est définitivement libéré de son propre corps et de la souffrance de la vie humaine.
D’ailleurs, nous avons dans notre tradition musulmane quelque chose qui ressemble un peu au Nirvana et qu’on trouve surtout chez les soufis : Al-Fanaâ, le mot en Arabe pour dire l’extinction.
Ayant, d’abord, pris racine en Asie de l’Est, la célébration du jour du Nirvana s’est propagée partout dans le monde. Ce jour est, d’ailleurs, fêté aujourd’hui par bouddhistes et non Bouddhistes, car alors même que le Nirvana appartient originellement à un culte particulier, les valeurs qu’il convoque sont bien universelles.
C’est justement pour cette dimension universelle que le jour du Nirvana est célébré un peu partout en Europe et en Amérique avec beaucoup d’admiration et d’esprit ouvert aux cultures orientales.
Les Tunisiens aussi devaient commencer à se laisser émerveiller par ce monde oriental plein de mystères.
La célébration du jour du Nirvana comporte d’habitude la lecture de quelques passages du Nirvana Sutra revisitant ainsi les tout derniers jours de la vie de Bouddha. La méditation et les visites aux temples bouddhistes sont particulièrement encouragées ce jour-là.
Pour les non bouddhistes, il s’agit essentiellement de vivre un moment de sérénité avec soi-même. Vous serez surtout appelés à méditer et penser à votre propre mort et à celle des personnes qui vous sont chères.
Toutes les occasions sont bonnes pour entamer une réflexion de fond sur la nature humaine, la vie et la mort. Le jour du Nirvana en est, sans doute, une, et non des moindres.
AA