Au moins 500 Palestiniens sont morts ce mardi 17 octobre, selon le Hamas, après une frappe aérienne sur l’hôpital Ahli Arab, situé dans le centre-ville de Gaza. Un massacre qui a provoqué la colère du monde arabe.
Ce mardi soir, plusieurs représentants d’institutions internationales ont condamné une frappe ayant touché un hôpital de Gaza et fait au moins 500 morts selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas, qui accuse Israël.
Ce massacre survient à la veille d’une visite en Israël du président américain Joe Biden et au onzième jour de la guerre entre le Hamas et Israël.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décrété un deuil de trois jours dans les Territoires palestiniens. Il a d’ailleurs annulé sa rencontre prévue mercredi avec le président américain Joe Biden, le roi de Jordanie Abdallah II et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Amman.
Cette tragédie a provoqué la colère des pays du monde arabe où des manifestations se sont déclenchées devant plusieurs ambassades et consulats.
Dans la soirée, des dizaines de manifestants ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de l’ambassade d’Israël à Amman, en Jordanie, pour exprimer leur colère. Les manifestants ont contourné la barrière des forces de sécurité et avancé vers l’enceinte de l’ambassade. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Des centaines de manifestants se sont également rassemblés devant l’ambassade de France à Tunis. Une foule importante s’est aussi rassemblée devant le consulat israélien à Istanbul. D’autre manifestations ont eu lieu au Maroc, en Mauritanie, etc.
Alors que le Hamas a dénoncé un raid israélien sur Gaza, l’armée israélienne a démenti être à l’origine de cette frappe et l’a attribué à l’organisation palestinienne Jihad islamique.