Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi que la France reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre prochain, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, le président français a également lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages encore détenus, ainsi qu’à une aide humanitaire massive pour les populations civiles.
« Les Français veulent la paix au Proche-Orient. Il nous appartient, à nous Français, aux côtés des Israéliens, des Palestiniens, de nos partenaires européens et internationaux, de démontrer que c’est possible », a-t-il écrit.
Cette déclaration intervient dans un contexte de fortes tensions et d’escalade militaire persistante dans la bande de Gaza, où les combats entre Israël et le Hamas continuent de faire des centaines de victimes civiles. La position française, qui s’aligne ainsi sur une série de reconnaissances diplomatiques récentes par d’autres pays européens, marque un tournant dans la politique étrangère de Paris vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.
Un geste diplomatique à forte portée symbolique
La reconnaissance de l’État de Palestine par la France est attendue comme un acte politique fort, susceptible de raviver les efforts diplomatiques pour une solution à deux États, souvent évoquée mais rarement concrétisée. Elle pourrait aussi renforcer la position palestinienne au sein des instances internationales, à l’heure où la question de la souveraineté et des droits humains dans les territoires occupés reste au cœur des tensions.
Un contexte international en évolution
Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont reconnu récemment l’État de Palestine, suscitant des réactions contrastées au sein de l’Union européenne. La décision française pourrait amplifier cette dynamique et mettre la pression sur les autres grandes puissances pour qu’elles clarifient leur position.
La diplomatie française espère que cette reconnaissance contribuera à « ouvrir un horizon politique » dans une région où les initiatives de paix sont depuis longtemps au point mort.