Des combats ont éclaté, samedi, au Soudan, notamment Khartoum, entre les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, et l’armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhane. Les combats se poursuivaient dans la soirée.
Au moins 56 civils sont morts dans les combats en cours depuis samedi au Soudan, notamment à Khartoum, où les tensions entre les Forces paramilitaires de soutien rapide et l’armée ont dégénéré en affrontements, raids aériens et menaces par médias interposés. Des tirs et des explosions ont été entendus dans la capitale tôt ce dimanche.
La capitale soudanaise Khartoum est secouée par des tirs et explosions samedi soir à l’issue d’une journée de combats meurtriers de rue, de raids aériens et de menaces par médias et réseaux sociaux interposés des deux généraux aux commandes du Soudan depuis le putsch de 2021.
La Tunisie a affirmé suivre avec inquiétude les événements en cours au Soudan et des affrontements déclenchés, ce samedi, dans la capitale Khartoum entre l’armée et les forces de soutien rapide (paramilitaires).
Dans une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères, la Tunisie exprime sa profonde préoccupation face à la situation sécuritaire au Soudan et ses répercussions sur le processus politique dans ce pays frère.
Dans ce sens, la Tunisie appelle toutes les parties soudaines à la retenue, la raison et la désescalade et les encourage au dialogue pour désamorcer la crise, préserver la stabilité dans ce pays et protéger les biens de son peuple frère.
Dans la matinée, l’ambassade tunisienne à Khartoum avait assuré que les Tunisiens résidant au Soudan sont sains et saufs et affirmé que ses services sont en contact permanent avec eux.