Donné pour mort, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar serait à l’origine de la prise d’otage au Mali. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 20 novembre, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, mettant « officiellement » en doute la mort la mort du chef du groupe jihadiste Al-Mourabitoune, fidèle à Al-Qaïda.
Le groupe djihadiste Al-Mourabitoune a revendiqué la prise d’otages dans l’hôtel Radisson à Bamako, ayant fait au moins 27 morts parmi les otages et 3 morts parmi les terroristes, selon un nouveau bilan.
« Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l’opération de prise d’otages à l’hôtel Radisson », indique la voix d’un homme dans un document sonore diffusé par la chaîne qatarie Al-Jazeera.
La mort de Mokhtar Belmokhtar remise en doute
Ainsi, cette prise d’otages et la revendication des Mourabitoune vient mettre en doute la version américaine qui avait annoncé la « mort » du djihadiste algérien en juin dernier.
Mokhtar Belmokhtar, recherché par les Etats-Unis depuis plusieurs années et dont la tête a été mise à prix 5 millions de dollars, aurait été la cible d’un raid aérien américain en juin. Le porte-parole du Pentagone, le Colonel Steve Warren avait même confirmé « que la cible de l’assaut antiterroriste mené en Libye était Mokhtar Belmokhtar » sans donner plus d’éléments sur son élimination.
Or, le 16 juin, le groupe djihadiste libyen Ansar Al-Sharia avait démenti que le terroriste Mokhtar Belmokhtar ait été tué par un raid aérien américain.
A.B.