Dans un communiqué rendu public ce vendredi 13 novembre, l’armée française annonce avoir tué le chef militaire de la branche sahélienne d’Al Qaïda, le Malien Bah ag Moussa, au cours d’une opération aéroportée menée mardi dernier dans le nord-est du Mali.
Selon l’agence Reuters, l’ancien officier de l’armée malienne, également connu sous le nom de Bamoussa Diarra, était un lieutenant d’Iyad Ag Ghali, le chef touareg du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (RVIM), lié à Al Qaïda.
« Cadre historique de la mouvance djihadiste au Sahel, Bah ag Moussa est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales », dit Florence Parly, ministre des Armées.
Bah ag Moussa a déserté l’armée malienne dès 2012 pour rejoindre la rébellion et fonder avec Iyad ag Ghali le groupe djihadiste Ansar Dine, devenu RVIM (ou GSIM ou JNIM, selon l’acronyme retenu) à la faveur d’une fusion avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’autres groupes islamistes.