Des sources concordantes ont rapporté que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé de fermer l’espace aérien algérien à tous les avions militaires français se dirigeant vers la région du Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.
Les sources ont souligné que la traversée d’avions militaires français vers la région du Sahel à travers l’espace aérien algérien « est un privilège accordé à la France depuis le règne de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, et était valable pendant 4 ans ».
Cette décision intervient après des déclarations controversées attribuées au président français Emmanuel Macron, que l’Algérie a qualifié d’ingérence dans ses affaires intérieures.
Le journal français « Le Monde » a publié des déclarations du président Macron, dans lesquelles il a indiqué que son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, « est coincé dans un régime très difficile ».
Dans ses déclarations, Macron a également évoqué le passé historique de la France en Algérie, soulignant qu’il souhaitait réécrire l’histoire algérienne à la fois en arabe et en berbère « pour dénoncer la falsification des faits par les Turcs qui réécrivent l’histoire ».
Le président français s’est également interrogé sur l’existence d’une « nation algérienne avant le colonialisme français », soulignant la nécessité d’aborder cette question afin de parvenir à « la réconciliation entre les deux peuples ».
En réaction, Alger a annoncé hier, samedi, le « rappel immédiat pour consultation » de son ambassadeur à Paris, expliquant cette décision par son « rejet catégorique » de déclarations attribuées au président français Emmanuel Macron.