L’Arabie Saoudite a décidé de mettra fin à la flagellation comme forme de punition, selon un document publié vendredi 24 avril 2020 par la plus haute cour du Royaume.
Reuters rapporte que la décision de la Commission générale de la Cour suprême, prise dans le courant du mois, verra la punition remplacée par des peines de prison ou des amendes, ou un mélange des deux.
La flagellation, qui était applicable pour sanctionner un certain nombre de crimes en Arabie Saoudite, tombe dans la catégorie du Ta’zir, qui signifie une punition dispensée à la discrétion du pouvoir judiciaire ou des dirigeants pour des crimes où les peines ne sont pas spécifiées dans les deux principales sources de la loi de la Charia.
« Cette réforme est un pas en avant considérable dans le programme des droits de l’homme de l’Arabie saoudite, et n’est qu’une des nombreuses réformes récentes dans le Royaume », a déclaré à Reuters le président de la Commission des droits de l’homme (HRC) soutenue par l’Etat, Awwad Alawwad.
En Arabie Saoudite, d’autres formes de châtiments corporels, telles que l’amputation pour vol ou la décapitation pour meurtre et délits de terrorisme, sont toujours en cours.