A l’aube de ce mardi 16 janvier, l’Iran a annoncé avoir frappé, à l’aide de missiles balistiques, des cibles « terroristes » en Syrie et en Irak, tuant au moins « quatre civils » au Kurdistan irakien selon les autorités locales.
Les frappes ont visé notamment Erbil, capitale du Kurdistan autonome dans le nord de l’Irak où les gardiens de la révolution iraniens ont assuré avoir visé et détruit « un quartier général d’espionnage » qu’ils ont attribué à Israël, tout comme a été ciblé « un rassemblement de groupes terroristes anti-iraniens ».
Les Etats-Unis ont condamné ces attaques menées par l’Iran au Kurdistan irakien et ont affirmé qu’ils étaient « opposés » à ces « frappes irresponsables de missiles » qui « sapent la stabilité de l’Irak », selon un communiqué du département d’Etat.
Par ailleurs, les gardiens de la révolution ont également annoncé avoir identifié en Syrie « les lieux de rassemblement des commandants et des principaux éléments liés aux récentes opérations terroristes, en particulier l’Etat islamique et les avoir détruits en tirant un certain nombre de missiles balistiques ».