La situation va de mal en pis en Libye, où des inondations inédites ont frappé l’est du pays, la ville de Derna, particulièrement.
Selon l’agence de presse officielle libyenne, le bilan s’est alourdi à plus de 5300 morts, alors qu’hier mardi, on évoquait 3000 morts.
« Il n’existe aucun mot pour décrire le niveau biblique des souffrances que les gens endurent ». « Nous disons mère Nature, mais c’est le fait de l’homme, c’est l’incompétence des élites politiques libyennes », accuse Anas El Gomati, un politologue libyen, citant la question de l’entretien des barrages.
Alors que plusieurs médias internationaux sont revenus sur cette catastrophe inédite, le journal italien Il Manifesto explique que ce qui vient d’arriver est le résultat du « nouveau climat méditerranéen » provoqué par le réchauffement climatique – caractérisé par des événements météo « extrêmes », et qui viennent frapper de plein fouet des territoires déjà « fragiles ».