Malgré les déclarations de Donald Trump affirmant que « personne ne quittera Gaza », une enquête de l’Associated Press révèle que les États-Unis et Israël auraient mené des discussions secrètes avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland pour accueillir des Palestiniens déplacés.
Ces négociations contredisent les propos du président américain, initialement salués par l’Égypte, la Jordanie, le Hamas et l’OLP comme un rejet de tout plan d’expulsion forcée. Un projet similaire visant à déplacer des Palestiniens vers la Jordanie et l’Égypte avait déjà émergé en février, avant d’être abandonné face aux oppositions.
Khartoum aurait refusé catégoriquement cette proposition, tandis que Mogadiscio et Hargeisa nient avoir été consultées. Des sources américaines et israéliennes confirment néanmoins l’existence de ces pourparlers.
Parallèlement, Israël a créé un « département de l’émigration » au sein du ministère de la Défense pour organiser une « émigration volontaire » des Palestiniens. Washington aurait proposé des avantages diplomatiques et financiers aux pays d’accueil potentiels, notamment une reconnaissance internationale pour le Somaliland et des aides économiques pour le Soudan et la Somalie.
Ce projet rappelle l’exil forcé de l’OLP en Tunisie en 1982. La Tunisie et l’Algérie ont fermement condamné cette initiative, y voyant une violation du droit international.