Six semaines après le début du conflit, l’organe exécutif de l’ONU a voté pour des « pauses et couloirs humanitaires » à Gaza, mais sans en préciser la durée.
Il n’avait jusqu’ici pas réussi à s’entendre sur une résolution. Un mois et demi après le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin appelé, ce mercredi 15 novembre au soir, à des « pauses et couloirs humanitaires » de quelques jours dans la bande de Gaza.
Ce texte qui a recueilli 12 voix pour et 3 abstentions (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie) est la première résolution adoptée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier israélo-palestinien qui divise l’instance onusienne.
La résolution, préparée par Malte, appelle à « des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants » pour permettre d’apporter de l’aide aux civils.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a réclamé une « condamnation sans équivoque du Hamas », tout en assurant qu’il n’y aurait « pas de place pour des pauses humanitaires prolongées » tant que les otages ne seraient pas libérés.