Les attaques israéliennes redoublent d’intensité dans la bande de Gaza, tandis qu’à Al-Qods, les incursions de colons à la mosquée Al-Aqsa attisent les tensions.
Au moins 27 Palestiniens ont été tués mercredi dans plusieurs attaques menées par l’armée israélienne dans différents secteurs de la bande de Gaza, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. Parmi les victimes, huit personnes ont été tuées alors qu’elles attendaient de recevoir de l’aide humanitaire. Les bombardements israéliens ont touché plusieurs zones densément peuplées.
Depuis mardi, près de 100 personnes ont été tuées, dont plus de la moitié souffraient déjà de malnutrition. Ce bilan dramatique s’inscrit dans le contexte d’une guerre en cours depuis le 7 octobre 2023, qui a fait, selon les autorités locales, plus de 187 000 martyrs et blessés, en majorité des femmes et des enfants, avec plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.
Provocations à la mosquée Al-Aqsa
Pendant ce temps, à Al-Qods occupée, des dizaines de colons israéliens ont de nouveau pris d’assaut les esplanades de la mosquée Al-Aqsa, sous haute protection policière. Organisées en groupes, ces incursions se sont accompagnées de tours provocateurs, tandis que la police israélienne transformait la vieille ville en véritable caserne militaire, déployant ses forces aux portes du lieu saint.
La mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, est au centre de tensions récurrentes. Le statu quo historique garantit l’accès à la mosquée aux musulmans pour la prière, et aux non-musulmans pour de simples visites sans rites religieux. Toutefois, les visites accompagnées de prières juives, désormais plus fréquentes, suscitent de vives réactions chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale.
Ces provocations s’ajoutent à un contexte régional explosif, marqué par une intensification des violences, une aggravation de la crise humanitaire à Gaza, et une radicalisation des tensions à Al-Qods.