L’armée israélienne a intensifié ses frappes et tirs sur la bande de Gaza, faisant au moins 53 morts palestiniens en une seule journée, dont des enfants, selon l’agence Wafa. Les attaques ont visé civils, déplacés et zones résidentielles dans différentes régions de l’enclave.
Selon les informations diffusées par l’agence de presse officielle Wafa jeudi 24 juillet, les forces d’occupation israéliennes ont tué 53 Palestiniens mercredi dans plusieurs régions de Gaza.
A Beit Lahia, cinq civils ont été tués par un tir d’artillerie alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. A Nuseirat huit Palestiniens ont trouvé la mort dans une frappe visant un rassemblement de civils dans la rue Al-Ishrin. A Al-Mawasi, une frappe sur une tente de déplacés a fait un mort et plus de dix blessés. A Tel Al-Hawa, une frappe a tué sept civils, dont cinq enfants. A Al-Shati, une fillette a été tuée et 11 autres personnes blessées, en majorité des enfants, dans un parc abritant des déplacés. A Deir al-Balah, les corps de 12 personnes ont été retrouvés après le repli de l’armée israélienne. A Rafah, deux civils ont été tués alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. A Bani Suheila, à l’est de Khan Younès, deux frappes ont tué quatre civils.
Des ambulances ont aussi été ciblées : un secouriste a été grièvement blessé par un drone à Gaza-Nord. Les tirs et bombardements ont touché également Al-Tuffah, Al-Zeitoun, Al-Daraj, Al-Zawaida et Al-Bureij, tuant ou blessant de nombreuses personnes.
Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est le théâtre d’une guerre que de nombreux observateurs qualifient d’extermination. Selon les autorités locales de Gaza, cette offensive a fait plus de 202 000 martyrs et blessés, dont une majorité de femmes et d’enfants, ainsi que plus de 9 000 disparus. La famine, due au blocus et aux restrictions imposées, a également causé de nombreuses morts.