Mardi 7 janvier, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de France pour célébrer la disparition de Jean-Marie Le Pen, figure emblématique de l’extrême droite.
À Paris, la place de la République a vu se réunir quelques centaines de personnes en début de soirée, parmi lesquelles flottaient des drapeaux du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). L’ambiance était ponctuée de chants, de fumigènes et de feux d’artifice, témoins d’une célébration teintée de revendications politiques.
Dans la foule parisienne, une pancarte proclamait sans détour : « Ce sale raciste est mort ». Certains manifestants ont grimpé sur la statue centrale pour entonner des slogans antifascistes, tandis que d’autres scandaient : « La jeunesse emmerde le Front national ». Lyon, de son côté, a également été le théâtre de festivités similaires, avec notamment des tirs de feux d’artifice.
Ces manifestations ont été rapportées par des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP), qui ont décrit une mobilisation militante marquée par la symbolique et l’expression d’une opposition claire à l’héritage politique de Jean-Marie Le Pen.