Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a annoncé ce jeudi l’intention d’Israël de rapatrier les membres de la flottille humanitaire Global Sumud vers Londres et Madrid, avec des opérations prévues les 6 et 7 octobre. Cette décision fait suite à l’assaut israélien contre la flottille la veille, qui a conduit au transfert de ses 400 membres au port d’Ashdod en vue de leur expulsion.
Dans un communiqué, le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié l’initiative de « provocation » désormais « terminée ». Selon les autorités, aucun des cinquante navires composant la flottille n’a réussi à pénétrer dans une zone de combat actif ni à franchir le blocus naval imposé sur Gaza. Cependant, l’un des navires, le Mikeno, n’a pas été intercepté et reste stationné à environ 11 kilomètres au large de la bande de Gaza, selon le suivi en temps réel de la mission. Israël assure que tous les détenus sont « sains et saufs ».
La dimension internationale de l’affaire se précise. Le parquet espagnol a annoncé qu’il suivait de près l’interception de la flottille et recueillait des informations pour déterminer d’éventuelles violations du droit international commises par les forces israéliennes, comme le rapporte La Vanguardia. Parallèlement, le parquet d’Istanbul a ouvert une enquête après l’interpellation de citoyens turcs à bord de la flottille. Ces démarches mettent en lumière la portée diplomatique et judiciaire de l’incident, qui dépasse le cadre strictement militaire.
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