Le ministre de la Sécurité nationale de l’entité sioniste, Itamar Ben-Gvir, a appelé à une approche plus sévère à l’égard des activistes interceptés lors de la Flottille mondiale Sumud. Dans un post sur X, il a estimé que les militants ne devraient pas être simplement renvoyés dans leurs pays, mais maintenus plusieurs mois dans des prisons de l’entité sioniste « pour s’habituer à l’odeur de l’aile terroriste », selon ses mots.
Ben-Gvir a critiqué la décision du Premier ministre Netanyahu de les expulser, estimant qu’un retour direct « encourage ces activistes à revenir encore et encore ». Cette prise de position intervient après que le ministre a publiquement traité de « terroristes » les militants détenus, assis sur le sol du port d’Ashdod, dans une vidéo largement diffusée.
Cas des activistes italiens
Quatre parlementaires et eurodéputés italiens, faisant partie de la flottille Global Sumud, ont été expulsés par l’entité sioniste. Ils ont été transférés à l’aéroport de Tel Aviv et embarqueront sur un vol régulier à destination de Rome, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères. Cette expulsion s’inscrit dans la procédure standard appliquée aux activistes internationaux.
La flottille et les interpellations
La flottille, constituée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée dans les eaux internationales au large de Gaza par la marine de l’entité sioniste. Au total, 473 participants ont été interpellés, dont 25 citoyens tunisiens, a précisé l’avocat Me Sami Ben Ghazi.
Les documents sont « routiniers » et visent à formaliser les procédures :
- Premier document : expulsion et reconnaissance d’un acte répréhensible.
- Deuxième document : traversée des eaux territoriales de l’entité sioniste.
- Troisième document : accélération des procédures d’extradition.
Avant leur participation, les militants avaient été informés du contenu de ces documents et des conséquences de leur interception, selon Me Ben Ghazi.