En France, on commence à être nerveux face à un certain vocabulaire tel que terroriste ou Allah Akbar, par exemple. Au vu des derniers évènements, on ne peut que leur donner raison, même si parfois, cela frise la paranoïa.
A Nice, dimanche dernier, Eugénie, jeune femme visiblement très éméchée, rentrant d’une soirée arrosée de whisky-Coca, à 6h du matin, n’a rien trouvé de plus intelligent que de crier aux passants « Je suis une terroriste, je vais faire péter des bombes » et « j’ai une ceinture d’explosifs ».
Pour rappel, cela a eu lieu après les terribles attaques sur Paris, vendredi dernier.
Avec une grande dose d’humanité, elle a même rajouté « ils auraient dû vous faire sauter vous et vos gamins », selon les témoignages recueillis par les forces de l’ordre et publiés par le Point.
Elle a été condamnée aujourd’hui, 17 novembre, par le tribunal correctionnel de Nice à deux mois de prison ferme pour « apologie du terrorisme ».
Le même jour qu’Eugénie, comparaissait également un Algérien qui très classe et très stupide, a déclaré à des fonctionnaires de police « Dieu est grand, Dieu est grand, on va tous vous niquer ». Pour sa défense, il était 2h30 du matin. Son procès a été reporté, peut-être parce qu’il s’est excusé. Il est quand même maintenu en détention.
Encore plus brillant, l’histoire de ce jeune marseillais qui a mimé le fait d’égorger en criant le désormais inévitable « Allah Akbar » à des policiers. Il a eu un an de prison ferme.
Par contre, ces quatre jeunes gens qui ont du donner des sueurs froides aux passagers du métro marseillais, en criant à l’unisson « Allah akbar » dans le métro marseillais n’ont eu qu’un stage de citoyenneté, stage qui consiste à rappeler le cadre juridique ainsi que les droits et les devoirs du citoyen.
S.B