À Valence, en France, le conflit palestino-israélien s’est invité dans un magasin de restauration rapide.
L’enseigne « Chamas Tacos » a été menacée de fermeture par les autorités locales pour une lettre défectueuse. De « Chamas » à « Hamas », le « C » de la discorde !
En effet, l’enseigne lumineuse extérieure de ce magasin où l’on peut habituellement lire « Chamas Tacos » affiche désormais « Hamas Tacos » en raison d’un défaut d’éclairage de la lettre C.
Un changement qui coïncide avec les évènements que connait la bande de Gaza après les frappes du Hamas.
Des policiers municipaux ont même demandé l’extinction de l’enseigne lumineuse du « Chamas Tacos », en attendant sa réparation.
« Cette histoire est très grave, elle va trop loin. Le C est tombé en panne il y a des mois de cela. On a fait un devis pour refaire toute la façade dans les prochains mois. J’ignorais jusqu’à maintenant que le « Hamas » était une organisation terroriste. C’est une triste coïncidence, du hasard complet. Nous on fait du commerce, pas de la politique », a témoigné pour sa part Mohamed, propriétaire de l’enseigne en question.
Tolérance zéro
La France est parmi les pays les plus sévères en matière de soutien à la cause palestinienne. Depuis le début du conflit, le pays a interdit toute marche de soutien au peuple palestinien. En effet, la préfecture de police de Paris avait interdit deux manifestations pro-palestiniennes prévues pour dénoncer les agressions de l’entité sioniste contre Gaza. Cette interdiction a été prise « compte tenu des risques de troubles à l’ordre public ».
« Le risque, c’est que le conflit s’importe chez nous et qu’on se divise avec certains pro-israéliens et d’autres pro-palestiniens. À la fin, tant que les droits des uns et des autres à vivre en paix et en sécurité ne seront pas reconnus, de toute façon, ce sera une situation terrible », a déclaré pour sa part, le président français Emmanuel Macron.