C’est ce qu’on appelle « frappes obliques » : envoyer des djihadistes français commettre un attentat en Allemagne ou en Espagne et, dans le même temps, demander à des combattants allemands ou espagnols de perpétrer une attaque sur le sol français.
Un stratagème que mijoterait Daech en vue d’échapper à la vigilance des services de renseignement.
Un Français qui rentre de Syrie a de fortes chances d’être repéré puis surveillé par les autorités de l’Hexagone. Le risque est moindre s’il se trouve sur le sol d’un autre pays européen.
Daech profiterait de certaines failles sécuritaires européennes, essentiellement dues au manque d’échanges entre services de renseignements de pays européens à propos de certaines informations sur leurs ressortissants fichés.
Selon France Info, au mois de septembre, les services de renseignement estimaient à 500 le nombre de Français présents dans les rangs de Daech en Syrie et en Irak.
M.Z.