Après la chute du régime de Kadhafi, la Libye s’est retrouvée avec deux gouvernements et deux parlements, l’un basé à Tripoli sous le contrôle des milices de Fajr Libya, et l’autre dans l’est du pays, reconnu par la communauté internationale.
Des pourparlers sont actuellement en cours aux Nations unies à Genève sous la direction de l’émissaire de l’ONU en Libye, Bernardino Leon, afin d’arriver à un accord pour un gouvernement d’union nationale.
Interviewé entre autres à ce sujet, mardi soir, 11 août 2015, le premier ministre libyen (reconnu par la communauté internationale), Abdallah al-Theni, a surpris le public en annonçant sa démission.
Durant l’interview, Abdallah al-Theni a été vivement critiqué par les téléspectateurs à propos de l’incompétence du gouvernement, qui n’arrivait pas à assurer la sécurité des citoyens ni même à fournir des services de base comme l’électricité.
« Si ma démission est la solution, alors je l’annonce ici », a annoncé le ministre le plus calmement du monde.
Pour que cette démission soit effective, il faudrait pour cela la soumettre officiellement au parlement libyen. On attend la suite des événements.
On rappelle que Abdallah al-Theni avait échappé à une tentative d’assassinat, en mai dernier à Tobrouk (est de la Libye).