Les échanges houleux entre les représentants américains et russes à l’ONU lors de la session du Conseil de sécurité, tenus hier mercredi 28 février, ont mis en lumière les profondes divisions et les rivalités géopolitiques qui entravent les efforts visant à résoudre la crise à Gaza.
Les échanges houleux entre les représentants américains et russes à l’ONU lors de la session du Conseil de sécurité, tenus hier mardi 28 février, ont mis en lumière les profondes divisions et les rivalités géopolitiques qui entravent les efforts visant à résoudre la crise à Gaza, rapporte TNT World.
Le représentant russe, Vassily Nebenzia, a vivement dénoncé l’attitude de ses « collègues occidentaux », accusant ouvertement les États-Unis de permettre à Israël d’utiliser la faim comme une arme de guerre dans le conflit en cours.
Il a également critiqué la décision des États-Unis de bloquer à plusieurs reprises les tentatives de l’ONU visant à instaurer un cessez-le-feu, qualifiant la proposition alternative américaine de « licence pour tuer ».
En réponse, le représentant américain adjoint, Robert Wood, n’a pas mâché ses mots, accusant la Russie de contribuer à des crises humanitaires plutôt que de les résoudre, soulignant notamment les souffrances du peuple ukrainien sous les bombardements incessants.
Les échanges ont rapidement dégénéré en une joute verbale acerbe, Nebenzia allant jusqu’à accuser les États-Unis de destruction massive dans des pays comme l’Irak, l’Afghanistan et la Syrie, rejetant ainsi toute comparaison entre la situation en Ukraine et celle à Gaza.
Ces échanges reflètent non seulement l’impasse diplomatique actuelle, mais soulignent également l’hypocrisie et les intérêts géopolitiques qui prévalent au sein du Conseil de sécurité. La suggestion de Nebenzia d’imposer des sanctions contre les États-Unis souligne l’ampleur du désaccord et la frustration croissante face à l’inaction internationale face à la crise humanitaire qui sévit à Gaza.
En fin de compte, cette confrontation entre les deux superpuissances ne fait que souligner l’échec du système international à protéger les civils innocents pris au piège des conflits armés, et met en évidence la nécessité urgente de solutions diplomatiques efficaces et d’une véritable volonté politique pour mettre fin aux souffrances des populations touchées par ces crises.