L’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël entré en vigueur, ce vendredi 24 novembre 2023 prévoit l’échange de 50 otages israéliens détenus par le Hamas contre 150 prisonniers palestiniens, ainsi qu’une accalmie des combats durant quatre jours alors que 6700 Palestiniens seraient détenus dans les prisons israéliennes.
L’accord conclu mercredi prévoit l’échange de cinquante femmes et enfants détenus par le Hamas contre 150 prisonniers palestiniens. Dans ce contexte, l’entité sioniste a publié une liste de 300 noms de prisonniers susceptibles d’être libérés sur les 150 détenus qui seront effectivement relâchés.
Sur cette liste figurent 33 femmes, 123 garçons de moins de 18 ans et 144 jeunes hommes âgés d’environ 18 ans, originaires de Cisjordanie occupée ou d’Al Qods-Est, rapporte l’ONG israélienne HaMoked.
La plupart des prisonniers palestiniens figurant sur cette liste, attendent leur procès pour des accusations allant de l’incitation au jet de pierres à la tentative de meurtre, toujours selon HaMoked.
Si le Hamas a exigé la libération de tous les prisonniers palestiniens, dont les 550 condamnés à la prison à perpétuité, d’un seul coup ou par phases – une demande rejetée par Israël -, l’entité sioniste a approuvé, mercredi la libération de 150 prisonniers palestiniens.
Au total, 6700 Palestiniens seraient en prison dans l’Etat hébreu, selon le dernier bilan de HaMoked, datant du 1er novembre 2023, mais plusieurs prisonniers sont morts depuis le déclenchement de la guerre, le 7 octobre.
Parmi les Palestiniens incarcérés, 2300 personnes ont été condamnées, dont 550 à la prison à perpétuité, 2300 sont en attente de procès et 2000 sont en détention administrative. Un nombre qui n’a jamais été aussi élevé durant les vingt-cinq dernières années.