Alors que plusieurs de ses membres ont été arrêtés en Libye, la caravane Soumoud refuse de rentrer en Tunisie sans la libération complète de ses militants. Une mobilisation s’organise pour débloquer la situation.
Alors que la caravane Soumoud poursuit sa mission de solidarité avec la Palestine depuis la Libye, la Coordination de l’action commune pour la Palestine a annoncé la libération partielle de militants arrêtés ces derniers jours par les autorités de l’Est libyen.
Toutefois, plusieurs participants restent encore détenus, dont trois Tunisiens, trois Algériens, deux Libyens et un Soudanais, selon un communiqué publié ce lundi.
Des négociations sont actuellement en cours pour obtenir leur libération, tandis que les familles des disparus sont appelées à contacter la Coordination uniquement via sa page Facebook.
Cette dernière alerte également contre des tentatives de sabotage, qu’elle attribue à des relais sionistes cherchant à diviser les membres de la caravane et à freiner leur objectif : briser symboliquement le blocus imposé à Gaza.
La porte-parole de la caravane, Jawaher Chenna, a réaffirmé lors d’une déclaration en direct que le retour en Tunisie reste conditionné à la libération de tous les détenus. Elle appelle les autorités tunisiennes à intervenir d’urgence et mobilise l’opinion publique pour soutenir la cause.
Par ailleurs, la Coordination avait déjà mis en garde contre des départs non encadrés, exhortant les citoyens souhaitant rejoindre la caravane à se coordonner au préalable avec les organisateurs pour éviter tout risque sur le terrain.