Après des semaines d’attente, la présidente de Brésil, Dilma Rousseff, a finalement connu son sort. 55 sénateurs ont voté, ce jeudi 12 mai, pour sa mise à l’écart du pouvoir pendant un maximum de cent quatre-vingts jours.
Cette décision prendra effet jusqu’à l’ouverture de son procès par la chambre basse. Elle sera remplacée par son vice-président, Michel Temer.
A rappeler que la présidente a été accusée par l’opposition d’avoir falsifié des comptes public, « un crime de responsabilité » selon les médias brésiliens. Elle aurait dissimulé l’ampleur des déficits en 2014 et en 2015.
I.B.