Le 14 juillet 2016, Mohamed Bouhlel, Tunisien de 31 ans a fait 86 morts et plus de 400 blessés en fonçant dans la foule au volant d’un camion-bélier sur la Promenade des Anglais à Nice, avant d’être abattu par la police.
Aujourd’hui, son procès se poursuite toujours et hier, mercredi, c’est sa famille qui a été auditionnée par le juge. La question de son équilibre mental revient régulièrement dans les débats devant la cour d’assises spéciale depuis le début du procès. Sa famille a confirmé ce constat, pour elle, il est déséquilibré et même « fou ».
Sa tante paternelle Rafika, 65 ans témoigne également. Partie vivre à Nice et restée proche de lui, elle explique qu’il « en avait trop sur le cœur. Il avait trop de haine envers ses parents. Il m’a dit : “c’est des rats, pas des parents”.
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel frappe aussi ses frères et sœurs, « quand on touchait ses affaires » ou qu’il devait répéter les choses. « Mais de façon normale, il ne laissait pas de traces », banalise à son tour sa sœur Rabeb, 34 ans, citée par des médias français.