Trois jours après le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » lancée par le Hamas sur le territoire d’Israël, le nombre de victimes s’établit à plus de 1600 morts et 6000 blessés dans les deux camps.
Le bilan de cette guerre a fait près de 1600 morts, selon les bilans officiels des deux camps. Du côté israélien, plus de 900 personnes ont été tuées et 2616 ont été blessées depuis le début de l’attaque du Hamas, samedi 7 octobre. Côté palestinien, 687 personnes ont été tuées et 3727 blessées, d’après les autorités locales, soit un bilan global de 1587 morts et 6343 blessés.
Israël a annoncé, lundi, la mise en place d’un « siège complet » de la bande de Gaza. « Pas d’électricité, pas de nourriture, pas de gaz, a asséné le ministre de la défense israélien, Yoav Galant. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, quant à lui, a promis, lundi soir, que « chaque lieu à partir duquel [le Hamas] opère deviendra une ruine » et que « l’attaque massive » en cours dans la bande de Gaza sera « d’une intensité qui n’a jamais eu lieu ».
De son côté, le Hamas a menacé d’exécuter des otages en réaction aux bombardements de Gaza. « Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l’exécution d’un des otages civils », a menacé le mouvement islamiste dans un communiqué. Plus d’une centaine de personnes ont été enlevées en Israël par le Hamas, selon le gouvernement israélien.
Par ailleurs, plus de 187.500 personnes ont été déplacées à Gaza depuis le début du conflit, selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).