Selon les Nations-Unies, les accidents de la circulation sont la première cause de mortalité des adolescents et des jeunes adultes africains, les 15-29 ans.
L’insécurité routière fait des ravages en Afrique. Selon les Nations-Unies, le continent abrite 3% du parc automobile mondial, mais 50% des accidents de la route.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a ainsi dépêché la semaine dernière son envoyé spécial dans plusieurs capitales africaines pour mobiliser les gouvernements.
Jean Todt, l’ancien patron de l’écurie Ferrari en Formule 1, a dit ce message aux dirigeants africains : « Les conséquences sociales et économiques des accidents de la circulation représentent une source de déstabilisation de votre pays ».
En Afrique, les infractions de la route échappent à toute réglementation. L’obligation du port du casque, de la ceinture de sécurité, l’interdiction du téléphone ou encore de l’alcool au volant sont rarement vérifiées.
Les automobilistes arrêtés en flagrant délit peuvent toujours monnayer une infraction pour échapper à la justice.