Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, les représentants de plusieurs pays ont accusé la Russie d’avoir provoqué une « crise alimentaire mondiale » voire de faire courir un risque de « famine » en ayant déclenché une guerre contre l’Ukraine.
La numéro deux de la diplomatie américaine Wendy Sherman a affirmé dans ce sens que le président russe est responsale de cette crise alimentaire mondiale « et il est celui qui peut l’arrêter ».
Pour sa part, l’ambassadeur de France à l’ONU Nicolas de Rivière a indiqué que « L’agression de la Russie contre l’Ukraine accroît le risque de famine à travers le monde. Les populations des pays en voie de développement sont les premières touchées ».
Plusieurs pays dans le monde, dont la Tunisie, connaissent actuellement de grandes difficultés pour assurer leurs importations des produits de base, surtout les céréales.
En effet, le conflit russo-ukrainien aura un impact énorme sur le monde et plus particulièrement sur la Tunisie qui pourrait enregistrer une pénurie des produits de première nécessité notamment les céréales.
La Tunisie importe plus de 50% de ses besoins en blé, dont la plus grande partie provient d’Ukraine. D’un autre côté, les importations de blé représentent à elles seules plus de 51% des importations alimentaires du pays, selon une analyse de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO).