C’est au cimetière marin de Sidi Bou Said que Moncef vient souvent se recueillir sur les tombes des ancêtres.
Un œil sur les sépultures et l’autre scrutant le large, il dépose des graines de millet et verse de l’eau sur les tombes repassées à la chaux blanche.
Salah profite de ces moments, lorsque la saison le permet, pour cueillir des câpres sur les arbrisseaux qui en portent.
Entre cueillir et se recueillir, il trouve un juste équilibre au mitan du cimetière qui, comme le phare, surplombe une falaise qui se jette dans la mer.