Myriam vit avec son époux Touati dans une maison troglodyte au seuil de Matmata, au lieu-dit Tijma. Avec quatre enfants devenus grands, le couple travaille d’arrache-pied et à longueur de journée.
Alors que Touati est plongé dans des activités agricoles, avec entre autres des abeilles et du miel, Myriam est à l’image d’une reine, laborieuse et essentielle. Elle cuit son propre pain dans un four tabouna, prépare les repas et a toujours un ouvrage en cours sur son métier à tisser.
Vêtue d’une melia traditionnelle, elle accueille également touristes et voyageurs de passage dans son houch. À chaque visiteur, elle offre du thé vert et du pain frais qui sera trempé dans le miel et l’huile d’olive.
Avec un sens inné de l’hospitalité, Myriam est à l’image de ce que pourrait être le tourisme dans nos terroirs : simple, accueillant et chaleureux. Peu importent les étoiles et les fourchettes, l’essentiel est bel et bien dans la rencontre et pour Myriam, quelques gains aussi modestes soient-ils permettront à toute une famille d’aspirer à mieux.
J’aime profondément cet accueil modeste et authentique et à mes yeux, Myriam est une ambassadrice qui avec éloquence, confirme notre esprit d’ouverture ainsi qu’un sens admirable de l’entreprenariat.
