Cette histoire rapportée par le site d’un journal de Champagne Ardennes Picardie, «L’union», sous le titre de «Vacances de cauchemar en Tunisie», pourrait, d’après la version du côté de la «victime», mettre un frein au tourisme chez nous. D’ailleurs, la touriste, à qui cette «mésaventure» est arrivée, a décidé de «déposer plainte auprès du procureur de la République (NDLR française) pour « dénonciation calomnieuse, diffamation non publique, tentative d’extorsion en bande organisée, harcèlement moral, dépôt de plainte abusive et coups et blessures »»
Une Française d’origine maghrébine était avec son mari et ses deux enfants en vacances à Djerba et plus précisément à l’hôtel Palm Beach Coralia. Et d’après ses dires, elle aurait été agressée, le 03 août dernier, par le directeur de l’hôtel et d’autres personnes qui étaient en train de fouiller sa chambre.
Face «à cette fouille illégale», la Française aurait refusé de coopérer. Voici ce qui s’est passé d’après ses dires et rapporté par la même source : «Le directeur m’a alors attrapé le bras droit et m’a précipité la tête la première contre l’un des murs de la chambre. J’étais choquée, mais lucide. J’ai quand même continué à lui demander la raison de cette irruption dans ma chambre. Il ne répondait toujours pas». Cette femme aurait exigé la venue de la police, mais elle n’eut pour tout réponse du directeur : «Y a plus de police, c’est l’armée maintenant !». Elle n’a dû son salut qu’à l’arrivée de son époux.
Il était reproché à cette femme d’avoir volé le sac à main d’une réceptionniste de l’hôtel. D’autre part, on aurait retrouvé dans la chambre de cette famille «5 kilos de croissants, 120 draps, des gobelets, des pailles, des serviettes, du papier toilette».
De retour en France et toujours sous médicaments, souffrant de bleus au bras et «d’un état de stress post-traumatologique nécessitant une prise en charge médicale et psychologique», cette femme a décidé de ne pas rester à rien faire et de demander réparation.
Nous avons contacté la direction de l’hôtel en question pour avoir sa version des faits. Le 03 août dernier, le directeur, Khaled Souli, a demandé, suite à un signalement du gouvernant général, au responsable Loisirs Hôtel-Club Nouvelles Frontières, Benjamin Laloux, de venir avec lui à la chambre 347 où logeait la cliente. Les deux hommes, accompagnés du responsable sécurité, d’un chasseur et de deux réceptionnistes, auraient constaté un tas conséquent de linge de chambre (serviettes et draps) dans la chambre, devant une cliente «sortie de la chambre en furie» et commençant à s’énerver contre le directeur d’hôtel.
Averti le délégué général de Nouvelles Frontières est venu sur place pour constater la situation mais également la disparition d’un sac à main appartenant à une réceptionniste. D’autre part, les voisins de cette touriste l’auraient soupçonnée d’avoir volé les raquettes de tennis de leurs enfants et auraient déposé une réclamation.
Le 05 août, la police est arrivée suite à la plainte de la réceptionniste et aurait constaté que la cliente était agressive et vulgaire. D’autre part, et toujours selon la version de l’hôtel, cette cliente n’a pas arrêté de harceler le personnel de la réception et du bar avec des propos racistes.
Apparemment, la cliente aurait un problème de cleptomanie (vol d’objet de manière compulsive), puisque d’après le témoignage d’un conducteur de calèche, cette Française lui a fait chaque jour des «cadeaux». Ainsi 80 % des objets volés par la cliente étaient entre ses mains.
Cette histoire fait office de fait divers, certes, mais elle peut faire mauvaise publicité à notre tourisme même si la direction de l’hôtel n’est pas en tort.