Le Fonds monétaire international (FMI) du FMI, vient de publier un rapport portant sur l’impact prévu de l’intelligence artificielle sur les économies.
« Dans le monde, 40% des emplois seront touchés [par l’intelligence artificielle générative (IA), NDLR]. Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas.
Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés », a déclaré la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.
En Tunisie, comme dans le reste du monde, l’intelligence artificielle (IA) peu transformer le marché du travail, et le fait déjà dans certains domaines. Des métiers qui étaient auparavant considérés comme sûrs sont désormais menacés par l’automatisation.
En effet, ces nombreux secteurs sont concernés comme ceux des nouvelles technologies, des médias, de la formation, du marketing, du juridique, de la finance ou des services clients.
Parmi, les métiers qui seront le plus menacés par cette technologie on cite l’administration, la comptabilité, tels que les secrétaires, les comptables, les agents de bureau, etc.
Les métiers du service à la clientèle sont également les plus concernés. Cela porte essentiellement sur les téléconseillers, les agents d’accueil, les vendeurs, les services après-vente etc.
Les métiers de la sécurité, tels que les gardiens, les vigiles, peuvent également être concernés par ces menaces dans la mesure où désormais les systèmes de surveillance repose largement sur l’IA.
De même, les plus menacés seraient même les développeurs de programmes informatiques qui ne pourront aller plus vite et faire mieux que les IA qu’ils ont parfois mis au point.
On note également que l’IA pourrait également avoir un impact sur certains métiers qui sont actuellement considérés comme plus qualifiés, tels que les métiers du droit, de la santé ou de l’éducation. En effet, l’IA est en train de développer des capacités qui pourraient, à terme, remplacer certaines tâches actuellement effectuées par des professionnels humains dans ces domaines.
Pour certains chercheurs, il est important de noter que l’IA ne va pas remplacer l’emploi humain. Reste à savoir si elle va créer de nouveaux emplois qui nécessiteront des compétences différentes de celles qui sont actuellement demandées ?