La maladie ne s’est pas manifestée depuis sept ans, cédant le pas, l’année écoulée, à la fameuse grippe porcine (avec la phobie planétaire qui s’est emparée de tous les pays, y compris le nôtre).
Le virus AH1N1 a eu une vitesse de propagation telle que nous avons enregistré, chez nous, plusieurs contaminations et quelques décès, ce qui n’était pas le cas du H5, alias la grippe aviaire dont personne ne soupçonnait un retour aussi rapide.
On espérait qu’elle avait été éradiquée, mais vient de déterrer la hache de guerre en réapparaissant à Hong Kong où une femme âgé de 59 ans, qui semble revenir d’un voyage en chine, vient d’être diagnostiquée comme porteuse du virus. Il s’agit du premier cas du grippe aviaire que connait Hong Kong depuis 2003. Cette ville a été, en effet, à l’époque le berceau de cette maladie.
La récidive du virus H5 va-t-elle s’accompagner de la même » panique » orchestrée par les multinationales pharmaceutiques qui ont réussi à installer une peur disproportionnée pour écouler des centaines des milliers de vaccins ?
Autrement dit, la retour sur la scène de cette maladie fera-t-il l’objet de dispositif préventif surdimensionné au même titre que le AH1N1 dont les vaccins sont arrivés en grand nombre dans plus d’un pays, y compris le nôtre.
D’ores et déjà, les mêmes multinationales se frottent actuellement les mains, puisque des spécialistes soutiennent que le virus pourrait avoir muté et se transmettrait désormais, non pas d’animal à homme mais d’homme à homme et présagerait, par conséquent, un risque d’épidémie.