Lors de la 10e session du Colloque arabe de l’information organisée à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, la chanteuse tunisienne expatriée au Machreq, Latifa Arfaoui, a été prise à partie par une compatriote journaliste… Selon le site algérien «Echourouk-online», la journaliste tunisienne présente à cette rencontre où Latifa était l’invitée d’honneur, clama haut et fort devant l’assistance que la présence de la star tunisienne ne lui faisait pas honneur.
La journaliste, dont l’identité n’a pas été révélée par le site en question, furieuse, accusa Latifa d’avoir soutenu par le passé le dictateur déchu en signant cette fameuse liste des premiers « 65 signataires » appelant le déchu à se représenter pour un nouveau mandat présidentiel de 2014 à 2019. De plus, Latifa fut de tout temps proche de l’ex famille régnante, chantant pour elle et en toute occasion et soutenant fort le président fuyard. De cette prise de bec, la journaliste et Latifa faillirent en venir aux mains, précise la même source.
Il est à rappeler que ce n’est pas seulement Latifa qui fut dénigrée pour avoir été parmi les signataires de cette liste après la révolution, mais que Lotfi Bouchnak, tout comme Hend Sabri, furent dénoncés pour les mêmes raisons. Seulement, ces derniers ont vite fait d’expliquer leur geste par la répression qui régnait alors et contre laquelle personne ne pouvait rien, et que sous la pression du pouvoir et de ses sbires, ils furent obligés de le faire.
Reste que Latifa, dans le but de se faire «pardonner», ne manqua pas de nommer l’un de ses neveux «Bouazizi», une manière de dire qu’elle soutient la révolution et qu’elle s’en sent proche.