Installé aux États-Unis depuis deux décennies, le chef tunisien Rafik Bouzidi s’est forgé une réputation entre Las Vegas et San Francisco, où il a ouvert son deuxième restaurant tunisien, « La Gola », suite au succès de « La Marsa » en 2018.
Puisant toujours dans ses racines culinaires méditerranéo-tunisiennes, le chef cherche à se démarquer avec des préparations spécifiques à la « gola », rapporte San Francisco Chronicle.
Cependant, le restaurant de Rafik Bouzidi à San Francisco, spécialisé dans l’utilisation d’un type rare de pot en argile appelé « golas », fait face à des défis dus à une interdiction imposée par la ville.
Malgré la fierté du chef d’avoir le seul établissement tunisien de la ville et de mettre en avant les ustensiles de cuisine traditionnels de son pays, l’utilisation prévue des golas pour la cuisson et le service à table a été entravée.
Après neuf mois d’exploitation, les 180 « golas » importées de Tunisie n’ont pas obtenu l’approbation du Département de la santé publique de San Francisco en raison de problèmes liés à leur intérieur rainuré.
Afin de résoudre cette problématique, Bouzidi a fait appel à un potier pour lisser les intérieurs des « golas » et a appliqué un nouveau vernis. Malgré ces efforts, les inspecteurs persistent avec des préoccupations concernant la sécurité alimentaire.
Ce processus, long et coûteux, a entraîné des ajustements dans le menu du restaurant. Bouzidi demeure optimiste quant à l’avenir des « golas », continuant de proposer des alternatives en attendant.
Malgré ces obstacles, le restaurant baptisé « Gola » a réussi à devenir le seul établissement tunisien à San Francisco, attirant l’intérêt des clients malgré les interrogations persistantes autour de l’utilisation des « golas ».