L’information a fait le tour du monde, diffusée d’ailleurs par les autorités saoudiennes, celle de la femme qui a été exécutée hier par décapitation, s’agissant cependant d’une femme d’un pays arabe installée depuis un certain temps dans le royaume. D’ailleurs, malgré les efforts d’Amnesty International qui ne cesse de dénoncer ces pratiques le nombre des exécutions en Arabie reste toujours important, puisqu’on compte 41 exécutions au cours des deux dernières années, alors qu’il se chiffrait à 102 (en 2008) et 67 (en 2009).
La femme exécutée hier était accusée de sorcellerie, crime passible en Arabie Saoudite de la peine capitale, tout comme le viol, le vol à main armée, l’apostasie, etc. Reste à savoir si les autorités saoudiennes ont-elles connaissance qu’ils hébergent chez eux, désormais, une des plus célèbres adeptes de la magie noire, une maniaque réalisatrice de ces pratiques. Sont-ils conscients que Leila Trabelsi Ben Ali compte parmi les fervents disciples de la magie noire ?
Une chose est sûre, cependant, l’ex-sinistre première dame ne chômera pas longtemps, avant de retrouver ses pleines plénitudes, ayant démontré par un passé récent qu’elle a plus d’un tour, de magie cela s’entend, dans son sac. Ce n’est qu’à ce moment que ses hôtes apprendront à leurs dépens son immense talent dans les sortilèges de tout genre…
Au-delà du côté inhumain, c’était notre clin d’oeil au pays qui se dit vertueux, mais qui protège les « vraies sorcières ».