Le dernier truc que se racontent les Tunisiens tourne autour du bordel d’Abdallah Gueche, dont des éléments, vraisemblablement islamistes, ont tenté de fermer par la force.
Il y a quelques jours, ces éléments ont failli provoquer, près de la rue Zarkoun et de l’impasse Sidi Abdallah Gueche, où travaillent ces femmes, des affrontements sanglants, et ont dû être repoussés par la population, les commerçants de la médina et des alentours du bordel.
Depuis Abdallah Guech a repris ces activités, mais il est désormais doté d’une grande porte métallique qui le protège en cas de danger et, le plus important, l’ancienne plaque signalant l’impasse en question a été purement et simplement enlevée, vu que le nom de « Sidi »(saint) Abdallah Gueche, selon ceux qui contestent l’existence de ce bordel, ne peut être associé à un tel lieu compte tenu de sa connotation religieuse.
L’impasse est maintenant sans nom. Et les femmes qui travaillent ont, semble-t-il, leur petite idée derrière la tête, c’est du moins ce que tout le monde raconte actuellement : rebaptiser l’impasse, l’impasse Leïla Trabelsi ou Leïla Ben Ali.