« Il y a eu le soutien explicite à mon adversaire [sans le nommer] dans la campagne électorale. C’est comme ça. Moi, j’avais pour soutien les Tunisiens et, surtout, les Tunisiennes », avait balancé dans une pique Béji Caid Essebsi à Paris Match, une semaine avant sa visite en France pour rencontrer le président français François Hollande.
M. Essebsi a été confronté, lors du second tour des présidentielles, à son adversaire Moncef Marzouki mais il a remporté les élections le 21 décembre dernier.
Le mardi 7 et mercredi 8 avril, le président de la République, Essebsi, aura notamment à s’entretenir avec son homologue français François Hollande.
Dans son interview à « Paris Match », Beji Caid Essebsi prévoyait déjà ce qu’il allait dire à Paris.
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Ce que je dirais à Paris, lors de ma prochaine visite, c’est que, après quatre années de mauvaise gestion et de mauvaise gouvernance, la Tunisie a besoin d’être soutenue.
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Par ailleurs, dans cette interview, Beji Caid Essebsi a nié « toute ambiguïté dans les relations entre la Tunisie et la France ».
« Envisagez-vous un accord sécuritaire avec la France » ? demandent aussi les journalistes mais le président tunisien nie en bloc tout accord sécuritaire avec la France, précisant :
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« Nous n’envisageons rien. La Tunisie est un pays indépendant ; La France est un pays ami, le plus proche, bien entendu, au vu de l’Histoire. Mais nous entendons coopérer avec tout le monde ».
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