Slim Gomri donne un style particulier à ses photographies. Par ses larges plans de vues, tout en y intégrant des fragments, il cherche avant tout à provoquer l’émotion. A travers une exposition de photo-collage, intitulée « Analogies », il présente son travail.
C’est à la Maison des Arts du Belvédère, depuis le 18 avril et jusqu’au 28 avril, que l’artiste, parrainé par le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine, expose.« En hommage à Jalel Ben Abdallah »
Bien qu’elle soit utilisée depuis longtemps, cette technique pratiquée par l’artiste est un « moyen d’expression » par lequel il cherche à provoquer l’émotion chez celui qui regarde.
S’inspirant du peintre tunisien Jalel Ben Abdallah, Slim Gomri tente de « reconstituer son ambiance » en y ajoutant sa touche personnelle.
Par ailleurs, le premier photomontage de l’artiste se nomme « En hommage à Jalel Ben Abdallah », œuvre dans laquelle il salue le talent du peintre tunisien. Ce premier essai prometteur a permis à Slim Gomri de s’aventurer dans sa série « Analogies ».
[pull_quote_center]J’ai trouvé le résultat intéressant et à partir de là, tout le travail avait commencé.[/pull_quote_center]
L’invitation au rêve
La technique de l’artiste lui est propre, il donne un style à ses photographies par ses larges plans de vues, tout en y intégrant des fragments en bordure d’œuvre, provenant du musée du Bardo ou de carreaux de faïences de « la maison de nos grands-parents ».
[pull_quote_center]Le concept est qu’à chaque fois on a comme une bande qui nous rappelle un vécu, un patrimoine universel avec une vue qui nous invite au rêve.[/pull_quote_center]
Ce patrimoine tunisien est essentiel pour Slim Gomri, il s’agit d’un moyen de « revenir à nos souvenirs ».
Une seconde vie à La Marsa
Reconnu également pour ses sculptures en tôle « Second life » (2013), l’artiste tunisien a un projet en cours, qui verra le jour d’ici quelques mois. Toute une façade d’un immeuble résidentiel à La Marsa deviendra « une œuvre monumentale » en métal.
Laure-Hélène Bonenfant