Le Festival International du Film de la Femme d’Assouan rend hommage à l’actrice Nabila Obeid

Le Dr Azza Kamel, vice-présidente du conseil d’administration du festival, a déclaré que Nabila Obeid est l’une des icônes du cinéma égyptien, et a apposé une empreinte importante dans la présentation des problèmes des femmes à l’écran, en particulier à travers les rôles qu’elle a joué dans les adaptations au cinéma de nombreux romans du célèbre écrivain défunt Ehsan Abdel Quddous, considéré comme l’un des plus grands écrivains égyptiens et arabes exprimant les soucis et les problèmes des femmes.

Le scénariste Mohamed Abdel Khalek, président du festival, a confirmé que l’hommage à Nabila Obeid lors de cette 7^ème édition du festival d’Assouan est en reconnaissance de son mérite dans la présentation de dizaines de films importants, qui resteront gravés dans la mémoire du cinéma arabe comme témoignage du rôle important du cinéma dans la prise en charge des problèmes de la société, ainsi que pour son rôle esthétique. Il a souligné que Nabila Obeid est une star d’un genre unique, ayant présenté des films ayant une valeur artistique élevée, tout en étant très populaires, ce qui en a fait l’une des rares stars du box-office de l’histoire du cinéma égyptien.

Le journaliste Hassan Abo Elela, directeur du festival, a expliqué que la carrière cinématographique de Nabila Obeid comprend des films qui mettent en évidence les questions liées aux femmes et à leurs souffrances, tels que Al-Takhshiba (1984) avec Atef Al-Tayeb, La femme et la hache (1996) avec Saïd Marzouk, et La Vierge et les Cheveux blancs (1983) avec Hussein Kamal, ainsi que sa collaboration avec de grands réalisateurs égyptiens tels que Salah Abu Seif, Youssef Chahine, Atef Salem, Ashraf Fahmi, Ali Abdelkhalek, Mohamed Khan et Samir Seif. Il a noté que la carrière cinématographique de Nabila Obeid révèle une grande diversité, tant dans les personnages qu’elle a joués que dans les questions soulevées dans ses films.

Il convient de rappeler que l’artiste Nabila a fait ses débuts sur grand écran en tant que protagoniste dans le film Rabaa al-Adawiya (1963) avec le réalisateur Niazi Mustafa, alors que sa renommée a commencé à s’épanouir au milieu des années 70, et que le public lui a décerné le titre de la première star d’Égypte après avoir joué dans de nombreux films qui ont connu un grand succès auprès du public et des critiques.

Neïla Driss, suivant Communiqué