La Cairo Film Connection (CFC) a annoncé les projets sélectionnés pour participer à la dixième édition des Journées de l’Industrie Cinématographique du Caire, prévue dans le cadre du 45e CIFF, qui se tiendra du 15 au 24 novembre. En gros, la liste comprend 15 projets cinématographiques provenant de 8 pays, à des stades de post-production et de développement; 5 d’Égypte, 2 de Tunisie, 2 d’Irak, 2 du Liban, et 1 du Soudan, de Palestine, d’Arabie Saoudite et d’Algérie.
Projets du CFC
En ce qui concerne la phase de post-production, 5 projets ont été sélectionnés :
– le documentaire de Yomna Khattab « Cinquante Mètres » (Égypte),
– le documentaire d’Angie Obeid « Yalla, Baba ! » (Liban),
– le long métrage de Oday Rasheed « Chansons d’Adam » (Irak),
– le long métrage d’Ali Toffan Al-Fatlawi « Al Baseer – Le Passeur Aveugle » (Irak),
– le long métrage de Sara Labidi « Usure & Déchirure » (Tunisie).
En ce qui concerne la phase de développement, 10 projets ont été sélectionnés :
– le long métrage de Helmy Nouh « Jardin de la Liberté » (Égypte),
– le documentaire d’Asmaa Gamal « Mon Rêve Est de Voler » (Égypte),
– le documentaire de Dessil Mekhtigian « Ya Balady » (Égypte),
– le long métrage de Khaled Mansour « Après Minuit » (Égypte),
– le documentaire de Alyaa Musa « Devenir Omar Khairy » (Soudan),
– le documentaire de Rania Refai « Le Jour de la Colère : Histoires de Tripoli » (Liban),
– le long métrage de Firas Khoury « Cher Monsieur Tarkovsky » (Palestine),
– le long métrage de Mujtaba Saeed « Noyade » (Arabie Saoudite),
– « Échos » de Sarah Kechemir (Algérie),
– le documentaire d’Amine Boukhris « Solo » (Tunisie).
Le président du CIFF, Hussein Fahmy, a déclaré : « Le CFC est considéré comme un espace de respiration pour les cinéastes égyptiens et arabes, ce qui conduit à soutenir et à développer leurs films. J’ai été ravi des discussions de l’édition précédente. Je suis satisfait du succès que le CFC remporte chaque année. En fin de compte, cela se reflète dans l’industrie cinématographique des pays arabes grâce aux projets puissants et influents que le festival soutient ».
Le directeur du CIFF, Amir Ramses, a déclaré : « Je suis heureux du rôle stratégique du CFC. Un nombre significatif d’œuvres arabes uniques et d’invités ont participé à la neuvième édition. Cette année, nous tenons à répéter ce concept en offrant le meilleur soutien possible aux cinéastes arabes. Nous visons à les aider à présenter et à développer leurs films afin de participer à des forums mondiaux de premier plan, comme ce fut le cas avec « Inshallah a Boy » et « Les filles d’Olfa » qui ont reçu plus de 3 prix au Festival International de Cannes. »
La directrice du CFC, Lynda Belkhiria, a déclaré : « En marquant une décennie d’excellence dans le soutien aux projets cinématographiques arabes, le CFC s’est imposé comme une plateforme mondialement reconnue depuis sa création, contribuant au succès international de plusieurs films. Outre la présentation de récits poignants et de thèmes très divers, la sélection de cette année se distingue par la présence de projets portés par des femmes, atteignant ainsi un équilibre entre les sexes parmi les participants, un défi souvent rencontré dans l’industrie du cinéma. Cela témoigne de la progression constante des femmes arabes dans l’industrie cinématographique. »
Le CFC se déroule dans le cadre des Journées de l’Industrie Cinématographique du Caire. De plus, c’est une plateforme qui offre un espace pour les discussions, la communication, les réunions, les ateliers et les sessions. Elle vise à soutenir les talents dans le monde arabe et à attirer l’attention sur eux. Le réalisateur d’un projet participant doit être arabe. De plus, un film doit être un long métrage ou un documentaire en phase de développement ou de post-production. Un directeur de projet doit avoir présenté au moins un film, qu’il soit long ou court.
Le CIFF est l’un des festivals les plus prestigieux et les plus anciens du monde arabe et de l’Afrique. Il est unique en ce sens qu’il est le seul festival de la région arabe et africaine à être accrédité en catégorie « A » par la Fédération Internationale des Associations de Producteurs de Films (FIAPF).
Communiqué