C’est une manifestation à caractère culturel qui touche le livre et la littérature, initiée par l’ATB, cette institution bancaire qui organise annuellement une rencontre arabe autour du livre pour enfant, en hommage à un grand homme tunisien de la littérature, Mustapha Azzouz, et ce, depuis 2009.
Pour cette année, 12 pays arabes ont participé à ce concours, alors que la manifestation a comporté des ateliers, des tables rondes autour de sujets d’actualité et de problématiques sur la littérature de l’enfant.
Lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue, le 24 avril dernier, dans un hôtel de la place, on a enregistré une présence assez nombreuse et les interventions ont été bien profitables à ceux qui s’intéressent à nos générations futures, et ce, à la lumière des profondes transformations qui s’opèrent dans la société arabe ; ce qui était, d’ailleurs, le thème de cette 6ème édition, «Les défis de la littérature de l’enfant à la lumière des changements présents».
Ceci dit, les intervenants dans cette manifestation ont tenté d’apporter des réponses à ces problématiques, prenant en considération le rôle dont ils sont impartis pour «sauver» cette enfance.
Le 1er prix au Syrien Ghomar Mahmoud
Et le contenu de ces productions littéraires à l’intention de cette catégorie fragile va justement dans le sens d’une «conscientisation», à leur échelle, face à ces défis et ces perturbations vécus à travers le monde, à cette opacité du futur, les frontières n’ayant plus aucun sens car tous les enfants du monde en souffrent…
Comme avancé plus haut, la participation a été assez riche, surtout de la part de nos frères originaires de ces pays en crise. La Syrie sœur a encore une fois marqué sa présence en remportant le premier prix grâce à l’écrivain Ghomar Mahmoud pour son conte «Rihlat assafina Chems» («Le voyage du bateau Soleil»). Alors que la Palestine a été au cœur de l’événement par le biais du conte du Jordanien Mohamed Ahmed Abdeljaouad Dhaher «Farachatène min Falastine» («Deux papillons de Palestine»).
Le 3ème prix aux Tunisiens Mohamed Aït Mihoub et Lotfi Hajlaoui
Quant au troisième prix, il a été partagé entre les deux écrivains tunisiens, Mohamed Aït Mihoub et Lotfi Hajlaoui pour leurs deux contes respectifs «Taer maksour al-janah youhallikou fi aâli assama» («L’oiseau à l’aile brisée volant dans le ciel lointain») et «Hopuroub bila aâda» («Des guerres sans ennemis»).
Le jury a, d’autre part, décidé de ne pas décerner le prix pour les novices, les contes écrits par des enfants dont le nombre et la qualité n’ont pas atteint ceux des précédentes éditions.
J.B.A.