Aurions-nous collectivement perdu le sens de la dignitĂ© ? Combien de temps allons-nous continuer Ă avaliser le dĂ©litement de nos valeurs les plus Ă©lĂ©mentaires ? Pourquoi l’Ă©ducation de la nouvelle gĂ©nĂ©ration n’est-elle qu’un pâle reflet de ce qu’elle devrait ĂŞtre ?
La rĂ©volution est passĂ©e par lĂ , diriez-vous ! Mais cela n’explique rien. Au contraire, cela induit que tout tenait Ă peine Ă cause du bâton de la supposĂ©e dĂ©funte dictature.
Dans nos villes, dans nos vies, la vulgarité nous fait subir des assauts inédits et secoue lourdement les consciences. On parle vulgaire, on se comporte avec une brutalité qui, souvent, frôle le bestial et, pire encore, on se vautre dans une indignité absolue.
Ce triangle infernal est loin de se rĂ©sorber et continue de conquĂ©rir des territoires au dĂ©triment de notre civilitĂ© perdue de vue. Chez nous, l’honneur rase les murs et la muflerie s’affiche, et c’est tout dire!
Bien sĂ»r, un retour du pendule est toujours possible mais, devant la situation actuelle, ce n’est qu’une vue de l’esprit qui s’Ă©loigne de jour en jour.
Serions-nous condamnés à continuer à subir, souvent en silence ? Comment sortir de cette terrible impasse morale ?