De plus en plus, dans notre vie quotidienne, la grossièretĂ© s’assume, la violence verbale est Ă fleur de peau et la mauvaise foi triomphante.
Il est aisĂ© d’observer le dĂ©litement de notre urbanitĂ© et l’apparition de nouveaux modes fondĂ©s sur certaines formes de brutalitĂ©.
Est-ce une consĂ©quence de la perte de repères dans l’Ă©ducation ? Est-ce plutĂ´t de la sorte que s’expriment la perte symbolique du père et la libĂ©ration du refoulĂ© sous la dictature ? Ou bien serait-ce une nouvelle culture vouĂ©e Ă l’irrespect des valeurs jadis reconnues par tous qui s’installe ?
Dans cet environnement massifié et structuré par une culture dominante qui règne par médias interposés, la civilité est en train de prendre des coups de massue et le vivre-ensemble de plus en plus laminé par des comportements hier inacceptables.
On en vient aux bras pour un rien, on se lance des noms d’oiseaux avec un naturel effarant et le respect pour l’espace public se perd davantage de jour en jour.
Que faire face Ă cette dĂ©ferlante qui atteint aussi bien les Ă©coles que l’administration ? Il s’agit d’un vĂ©ritable phĂ©nomène de sociĂ©tĂ© auquel nous devrions prendre garde avant qu’il ne s’enracine et nous plonge dans une redoutable vulgaritĂ©.
