Un peu partout en Tunisie, des actes de pillage sont à déplorer et visent, comme hier à la Cité Ettadhamen, des grandes surfaces ou des dépôts municipaux.
Des pillards profitent simplement des mouvements sociaux pour, la nuit tombée, s’attaquer aux biens publics et privés en quête de butin.
Pour donner une couleur protestataire à leurs actes, ces bandes organisées s’en prennent également à des symboles de l’Etat qu’ils brûlent sans vergogne.
Hier soir et jusqu’à l’aube à la Cité Ettadhamen, des sources policières ont signalé une quinzaine d’arrestations pour motifs de tentative de pillage.
A Gafsa, selon les mêmes sources, des pillards, soutenus par des camions pour affréter le produit des vols, s’en sont pris à des dépôts douaniers et d’autres bâtiments.
La Justice saura-t-elle, en appliquant la tolérance zéro, mettre au pas ces gangs qui, parfois recrutent des adolescents mineurs ? Ou bien arrêtera-t-on d’une main ces fauteurs de troubles lies à la contrebande, pour les libérer de l’autre ?
En tout état de cause, ces pillards et les probables infiltrés violents semblent faire de leur mieux pour semer la zizanie et disqualifier les mouvements sociaux tout en mettant en échec l’Etat et ses représentants.
Une mesure de bon sens: aux manifestants pacifiques d’organiser leurs services d’ordre !
H.B.