La photo d’illustration que nous vous invitons Ă dĂ©couvrir rĂ©sume Ă elle seule toute la splendeur passĂ©e de la koubba du BelvĂ©dère.
Cet Ă©difice a Ă©tĂ© reconstruit sur les hauteurs du jardin public qui venait d’ouvrir ses portes Ă l’orĂ©e du vingtième siècle. D’ailleurs, ce clichĂ© du photographe Soler date des premières heures du BelvĂ©dère, Ă l’Ă©poque oĂą la koubba venue de son palais avait Ă©tĂ© remontĂ© dans le parc et constituait le must de chaque visite.
Dommage, de nos jours et malgrĂ© les efforts de la municipalitĂ© de Tunis et ceux de l’Association des amis du BelvĂ©dère, ce monument pourrait connaĂ®tre un sort meilleur.
Plusieurs solutions ont Ă©tĂ© envisagĂ©es mais ont toutes butĂ© contre le vandalisme et l’incivisme qui règnent dans le parc, la nuit tombĂ©e et mĂŞme en plein jour, lorsque des visiteurs ont des comportements difficilement acceptables.
PlongĂ©e dans la misère des jours, la koubba mĂ©riterait d’abord un lifting car ce kiosque est relativement dĂ©tĂ©riorĂ©. En second lieu, une clĂ´ture plus consistante semble devenue nĂ©cessaire. Enfin, il est peut-ĂŞtre temps de repenser la gestion de cet espace et, Ă©ventuellement, en rendre l’accès payant.
C’est un crève-cĹ“ur de voir cette superbe structure aux stucs aĂ©riens se dĂ©tĂ©riorer et couler. Aux autoritĂ©s compĂ©tentes et aux militants de la cause de l’environnement, de l’architecture et du patrimoine d’agir pour sauver cet espace de rĂŞve…